ESCHSCHOLTZIA
Eschscholtzia aide à favoriser la relaxation avant le sommeil.
Ingrédient :
Poudre de parties aéreinnes d’eschscholtzia californica,
Gélule végétale, Anti agglomérant : son de riz)
PRÉSENTATION
Boîte de 100 gélules
Conseils d’utilisation :
Prendre 1 à 2 gélules avec un verre d’eau entre les 3 repas. Ne pas dépasser la dose journalière conseillée. L’utilisation de ce complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée, équilibrée et à un mode de vie sain.
Tenir hors de portée des enfants.
Conserver au frais, au sec te à l’abri de la lumière.
PROPRIETES
L’Eschscholtzia ou pavot de Californie est inscrit par l’Agence Nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé sur la « liste des plantes médicinales utilisées traditionnellement ». Il bénéficie d’une grande réputation pour ses effets sédatifs, inducteur de sommeil, anxiolytiques, antispasmodique et analgésiques mineurs.
C’est un hypnotique naturel qui agit d’une part sur les troubles du sommeil en facilitant l’endormissement, diminuant les réveils nocturnes, l’énurésie les cauchemars et d’autre part sur la nervosité et le stress, ainsi que sur les troubles psychosomatiques qui leur sont liés, sans engendrer aucune accoutumance.
Il est également réputé pour ses propriétés antispasmodiques et apaise ainsi les douleurs dues aux coliques, aux irritations intestinales, à la vésicule biliaire. Comme toutes les plantes appartenant à la famille des Papavéracées, l’eschscholtzia contient beaucoup d’alcaloïdes qui sont dans son cas, dénués de toxicité (alcaloïde est le nom générique de diverses substances, on en connaît près de 1000, appartenant à la chimie organique d’origine végétale, ayant des propriétés thérapeutiques ou toxiques).
Parmi les plus importants alcaloïdes on retrouve dans l’eschschotzia les suivants :
-
Bisnorargémonine et Norargémonine (présents également dans l’Argemone mexicana), Eschscholtzine et Californidine typiques du pavot de Californie.
-
Fumarine et Sanguinarine que l’on trouve dans beaucoup de papaveraceae (sanguinarine, chélidoine, argémone).
-
Chélérythrine, Chélidonine et Homochélidonine également présents.
-
Des alcaloïdes du groupe aporphine : Lauroscholtzine, Glaucine.
L’Eschscholtzia californica a été étudié en France par l’équipe du Laboratoire de Pharmacognosie de l’université de Metz : Rolland A, Fleurentin J, Mortier F et leurs collègues.
Ils ont montré que l’extrait aqueux ou hydroalcoolique du pavot de Californie est, chez la souris :
- Anxiolytique à faible dose avec un effet déshinbiteur.
- Sédatif à plus forte dose ; cet effet calmant est proportionnel à la dose.
- Analogue à un tranquillisant mineur du type benzodiazépine.
Ils ont trouvé que lorsqu’on bloque le « site récepteur aux benzodiazépines » par une substance antagoniste, le pavot de Californie perd son pouvoir sédatif, d’après eux les alcaloïdes de l’eschscholtzia ne sont pas les seuls responsables de l’activité psychotrope sédative ou anxiolytique.
De plus, in vitro, on sait qu’un extrait d’eschscholtzia :
- Est antispasmodique, peut-être à cause de la Protopine, antispasmodique et anticholinergique.
- Ralentit le rythme cardiaque.
Certains alcaloïdes sont cytotoxiques, antifongiques, légèrement anti-inflammatoires. Chez l’homme, les essais cliniques confirment en général le pouvoir sédatif, un peu hypnotique et anxiolytique des extraits aqueux ou hydroalcooliques du pavot de Californie. Ils sembleraient aussi légèrement analgésiques.
Le son de riz est un antiagglomérant incorporé dans les gélules, qui assure la fluidité de la préparation.
La composition des gélules est végétale.
Un peu d’histoire …
Originaire de Californie, l’Escholtzia fut introduite en Europe au XIXème siècle comme plante ornementale par J.F. ESCHOLTZ, botaniste russe. Les indiens utilisaient la sève de cette plante pour ses propriétés analgésiques, notamment en cas de maux de dents. Ce n’est qu’au XXème siècle que les fleurs de l’Eschscholtzia ont été utilisées pour leurs propriétés somnifères, calmantes et analgésiques.
Les premiers alcaloïdes découverts ont été la morphine en 1805 dans l’opium, la strychnine découverte en 1818 et la caféine découverte en 1819.